(article paru sur mon ancien blog Nébuleuses)

Aujourd’hui, cela fait 3 mois que l’iPad est sorti en France. Il y a sûrement des évènements plus importants, mais on est fan ou on ne l’est pas. L’appareil a été tellement commenté sur le web qu’un test de plus ne servirait à rien.

Voici donc simplement quelques réflexions subjectives sur cet investissement à 500 euros :

• Design : je passe plusieurs minutes par jour à le regarder. Non, ce n’est pas du fétichisme, mais la preuve que le potentiel de séduction d’un produit ne tient pas seulement à son utilité, mais aussi à son enveloppe. Métal poli, assemblage impeccables, boutons discrets… il se dégage une impression de solidité indéniable.

• Simplicité : grâce à iOS, rien à apprendre. On sait se servir du produit dès la sortie de la boite, pour peu qu’on possède déjà un iPhone ou un iPod Touch. Ceux qui vivaient reclus depuis 4 ans n’auront pas plus de problèmes : la prise en main, le lancement des applications par un simple toucher d’icônes, la navigation sur le web avec le doigt sont instinctives.

• Dépendance : j’entends par là la nécessité d’avoir un ordinateur pour mettre à jour l’iPad, et y transférer ses données. Certes on peut copier des photos grâce au convertisseur USB/carte SD disponible en option, ou utiliser des applications tierces pour échanger des fichiers par wifi. Mais Apple a clairement une stratégie d’écosystème fermé : on ne profite pleinement d’un produit qu’en achetant un autre de la gamme. Enervant.

• Utilité : la façon la plus efficace de consommer du contenu, mais pas d’en produire. Surfer est un plaisir car on peut le faire depuis son salon, sans le poids d’un ordinateur portable sur les genoux. Mais écrire plus que quelques lignes avec le clavier virtuel est vite fatiguant. Je conseille dans ce cas le dock avec clavier, à 64 euros tout de même.

Bilan : une grande réussite dont on a vite du mal à se passer.

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